French Language Teaching in Nigeria and the Indigenisation Philosophy:
Mutual Bedfellows or Implacable Arch-Foes

ESSOH, Ndobo Eugenie Grace and ENDONG, Floribert Patrick Calvain
University of Calabar , Calabar - Nigeria

Abstract

Nigeria, like most contemporary African states, has resorted to indigenisation as a functional and dominant paradigm to combat cultural imperialism and preserve her cultures. This has enabled the indigenisation philosophy to reign or be envisaged in many sensitive sectors of the country’s life, including education. In line with this French language teaching in primary and secondary levels of education are visibly indigenized as it appears more afro-centric than franco/Euro-centric. The teaching of the language clearly gives privileges to the francophone African cultures over French cultures. This thinking is founded on the belief that ... Read more


GLOTTOPOL

GERFLINT

LA REVUE DES ÉTUDES FRANCOPHONES DE CALABAR
CALABAR JOURNAL OF FRANCOPHONE STUDIES

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GLOTTOPOL est une revue en ligne en accès libre (Open Access Journal), gratuite pour les lecteurs et pour les auteurs. Tous les utilisateurs ont le droit de lire, télécharger, copier, distribuer, imprimer les fichiers. Comme pour toute publication, les propos restent propriété intellectuelle des auteurs, et tout texte ou extrait de texte publié par Glottopol, une fois cité, sur quelque support que ce soit, doit faire référence aux auteurs et à la publication.

Glottopol

À l'origine de ce projet, on trouve un groupe de chercheurs travaillant au sein du laboratoire Dysola (Université de Rouen).

Numéro 6 : Construction de compétences plurielles en situation de contacts de langues et de cultures. Responsables : Fabienne Leconte et Sophie Babault. Juillet 2005.

Muhammad Sadisu MUHAMMAD

L’enseignement du français en situation plurilingue :
le cas du Nigeria

Une enquête menée notamment auprès de commerçants, d'officiers de l'armée, de professionnels (juristes, médecins) et d'étudiants a montré que de nombreux Nigérians manifestent leur volonté d'apprendre le français. Cette situation n'est pas nouvelle. Cependant ces dernières années, les autorités éducatives du pays et la coopération franco-nigériane se sont concertées pour rénover l'enseignement du français et répondre ainsi à ces besoins langagiers.

Après avoir présenté la situation du Nigeria avec sa diversité linguistique, nous analysons le statut et le rôle des langues en présence. Nous faisons ensuite le point sur l'enseignement/apprentissage du français dans ce milieu plurilingue et anglophone.
Il apparaît alors que le français a un avenir au Nigeria si le pays prend conscience des enjeux géopolitiques de la sous-région, de l'Afrique et du monde.

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Le GERFLINT (Groupe d’Études et de Recherches pour le Français Langue Internationale) est un groupe international de recherche-action fondé en 1999 par quelques spécialistes de Didactologie des Langues et des Cultures regroupés autour de Jacques CORTES. Sa finalité est la défense de la recherche scientifique francophone (mais sans exclusive linguistique) par la mise en place d’un réseau mondial de diffusion se présentant essentiellement sous la forme de revues et de collections scientifiques: les Revues "Synergies" du GERFLINT, la Collection du GERFLINT "Essais Francophones" et la Collection  de la FIPF et du GERFLINT: "Situations du français".

Synergies

Numéro 3 - Année 2009  Revue du GERFLINT
Réflexiologie et communication didactique

Eugenia MBANEFO
Village Français du Nigeria

 Français, deuxième langue officielle du Nigeria :
vers une politique de l’offre et de la demande

« De fait, en ce qui concerne la demande du français au Nigeria, on peut dire sans ambages qu’elle connaît un regain d’enthousiasme. »

 

Numéro 4 - Année 2011  Revue du GERFLINT
Langue française et Anglophonie
Le français ; une langue d'avenir en pays anglophone

Préface

Nathalie DON

Les mots voyagent, se rencontrent et s’entremêlent. Tandis que le français ou le francophone trouve tout à fait naturel d’affirmer que pour son ‘’business’’ il avait rendez-vous dans le ‘’hall’’ d’un ‘’building’’, l’anglais ou l’anglophone qui se trouve dans le domaine de l’hôtellerie se voit obligé de composer avec des mots comme ‘’chef’’, ‘’liqueur’’, ‘’restaurant’’, ‘’bordeaux’’, etc. Dans leur périple, les mots transportent avec eux vision du monde et culture de leur terre d’origine. La rencontre des mots c’est la rencontre de langues, de cultures et de mondes différents qui se parlent et s’échangent ; c’est la mondialisation : c’est la réduction de l’espace, du temps et de l’incompréhension qui séparent les hommes. Avec les mots chacun se fait comprendre et comprend l’autre pour mieux aller à sa rencontre et le rejoindre dans son espace culturel, économique, politique. Ainsi, la langue apparaît comme un atout indispensable d’échange et de rapprochement entre les hommes. La langue n’a plus de région, plus de patrie ; loin d’être devenue apatride, elle est tout simplement dans ce contexte de mondialisation devenue mondiale, internationale. Et ce qualificatif qui, il y a quelques années était réservé à l’anglais, même s’il ne s’étend pas aujourd’hui à toutes les langues, s’applique au français qui tend ses tentacules partout et même dans les pays anglophones. Synergies Afrique centrale et de l’Ouest s’intéresse dans ce numéro à l’impact du français au Nigéria.

Entouré de pays francophones, Bénin, Togo, Tchad, et ayant des relations commerciales avec l’un des pays phares de la sous-région, la Côte d’Ivoire, qui bien qu’elle soit un pays francophone regorge de ressortissants nigérians, le Nigéria, ne pouvait, plus longtemps, ignorer la langue française. Par ailleurs l’implantation d’entreprises françaises et de groupes de pays francophones change la donne en matière de recrutement ; le bilinguisme devient un atout majeur dans la quête d’emploi. Tous ces paramètres vont pousser les autorités nigérianes, comme le stipule Nnenna Nwosu et Carol Opara dans le cinquième article de ce numéro à revoir le statut du français. En effet, les autorités nigérianes après avoir rendu l’apprentissage du français obligatoire au primaire et au cours des trois premières années du cycle secondaire, érige le français au rang de deuxième langue étrangère après l’anglais en 2008. Cela implique une véritable promotion de la langue française, si l’État nigérian veut voir sa volonté de faire des Nigérians des bilingues se réaliser. Emboîtant le pas à l’État, les enseignants de français des Universités nigérianes se sont rassemblés du 14 au 18 février 2010 à l’Université de Lagos pour réfléchir sur le thème suivant : « Promouvoir la langue française au Nigéria (Promoting French in Nigeria) ». C’était à l’occasion de la 12ème édition du congrès annuel de l’Association des Professeurs de Français à l’Université (University French Teachers Association of Nigeria – UFTAN –)

Ce 4ème numéro de Synergies Afrique Centrale et de l’Ouest, rassemble 12 communications présentées lors de ce 12ème congrès. Les thèmes abordés par les articles de ce numéro sont entre autres :

- La place du français au Nigéria, son impact sur les Nigérians surtout dans le domaine professionnel et plus particulièrement dans la profession de secrétaire.
- La relation entre langue et culture. En effet, on ne saurait apprendre une langue en occultant  les codes culturels qu’elle renferme. D’un autre côté pour accélérer et faciliter l’apprentissage du français par les apprenants nigérians, il importe que les enseignants prennent en compte la  culture et la langue d’origine des apprenants.
- La relation entre langue et économie. Le lien entre langue et économie, imperceptible de prime abord, est établi dans l’article de Dele Adegboku, et montre comment la langue permet d’économiser temps et espace.
- La didactique : on se saurait parler d’apprentissage d’une langue sans parler de didactique. Ce  numéro tout en mettant en relief des programmes pouvant aider à un meilleur apprentissage du  français, présente également les problèmes rencontrés par les apprenants dans l’apprentissage  du français que ce soit en grammaire ou dans la traduction.



C.B.O. ERUANGA
Departement of Office Technology and Management
Yaba College of Technology, Lagos

La langue française et la profession du secrétariat bilingue au Nigéria

Les professionnels reconnaissent que l’acquisition de la langue française  comme la deuxième langue est un atout. Dans la profession de secrétaire, il est plus  pertinent que les étudiants bilingues en formation apprennent la langue française. Toutefois nous constatons qu’il existe des problèmes au cours de la formation, tels que le milieu et les difficultés auxquelles font face les étudiants. Nous proposons, dans cette communication, un bain linguistique dans un milieu francophone et un cours régulier de conversation en vue d’une meilleure formation de secrétaires bilingues au Nigéria.

 

A.M. ILUPEJU
Department of European Languages, University of Lagos, Akoka-Lagos

Le français en contact avec les langues africaines :
le cas d’Ejigbo, une ville anglophone
où le français est la deuxième langue de communication
après le yoruba

Ejigbo est une ville nigériane différente des autres villes limitrophes du Nigeria par sa situation linguistique unique dans le pays. Naturellement l’anglais est censé être parlé conjointement avec les langues locales nigérianes dans les villes, surtout dans les villes sièges administratifs des communes comme l’est la ville d’Ejigbo.

La situation linguistique de la ville d’Ejigbo est unique en ce sens que, à part le yoruba, qui est la langue autochtone, le français est la deuxième langue de communication  parmi les habitants de la ville. Par sa situation géographique, Ejigbo n’est pas une  ville frontalière voisinant une des villes francophones des pays voisins du Nigeria. Elle est située à plus de 300km au plus proche  des pays francophones qui partagent les  frontières géographiques du Nigeria (Le Bénin).

Les points traités dans cette communication sont :

- les sources d’implantation du français,
- les types de français parlé à Ejigbo,
- les statuts de ceux qui se servent du français,
- les situations de communication obligeant le recours à l’emploi du français.

 

Dele ADEGBOKU
Centre inter-universitaire d’études françaises, Badagry-Lagos

De l’économie en langue ou dans le langage :
une linguistique ‘’des temps qui pressent’’

Dans un monde devenu un village planétaire avançant à la tout-va-vite, et où tous les moyens de communication modernes réduisent l’espace entre les hommes, nos sociétés humaines d’aujourd’hui sont perpétuellement à la recherche de tout ce qui mène vite au but et en peu de temps. Le domaine du langage humain ne peut échapper à cette tendance effrénée à recourir à la réduction du temps et de l’espace.

Dans cette communication nous essayons d’étudier les phénomènes linguistiques ou langagiers qui participent à cette façon de dire beaucoup de choses avec peu de productions langagières sonores (ou écrites), et donc en peu de temps. Le français regorge de ces techniques langagières comme d’autres langues peut-être ! Mais nous ne nous intéressons ici, de façon arbitraire, qu’à celles de ces techniques qui nous paraissent les plus usitées, et qui même si elles ne sont pas étiquetées ‘’moyens d’économie’’, ne restent pas non plus étrangères au domaine de l’enseignement/ apprentissage de la langue française dans un contexte FLE. Cette communication met au jour l’importance des sigles et acronymes dans la communication langagière moderne, aussi bien que d’autres formes d’abréviation, quant à leur rôle dans la compréhension du discours oral ou écrit français.

 

Gregory Osas SIMIRE
Department of European Languages, University of Lagos, Akoka-Lagos

Quand le noir entre en classe…

Une langue est indissociable de sa culture ; ce qui fait qu’apprendre une langue c’est aussi connaître les codes culturels. La culture s’avère difficile à apprécier aussi bien pour l’enseignant, transmetteur de connaissance que pour l’apprenant. Dans ce travail, nous cherchons à faciliter la didactique de la culture dans un contexte de FLE en faisant entrer dans la classe le noir qui peut avoir différentes connotations selon les cultures en présence. Nous avons amené des apprenants nigérians de diverses cultures à la confrontation de leurs cultures à la culture française dans le but :

- de prendre conscience de leur identité,
- d’apprécier la culture de la langue apprise en l’occurrence le français,
- de repérer les points communs entre les cultures en présence et d’élargir leur champ de connaissance linguistique et d’apprécier la culture de l’autre qui peut être parfois si proche.

 

Nnenna NWOSU, Carol OPARA
Department of European Languages, University of Lagos, Akoka-Lagos

Le nouveau statut du Français au Nigeria :
quels cadres de références ?

Le nouveau statut du français comme ‘deuxième langue étrangère après l’anglais’ est entré en vigueur en 2008, quoique la plupart des partie prenantes, à tort ou à raison, maintiennent le statut de ‘2ème langue officielle’. Qu’il s’agisse d’un statut officiel (L1/2) ou étranger (L3), ce nouveau contexte concerne en premier lieu les enseignants de cette langue, quel que soit le niveau de l’enseignement. Pour les raisons de cette étude, l’accent est mis sur l’enseignement supérieur où la préoccupation majeure, en matière de politique linguistique, est de permettre aux apprenants d’acquérir une compétence en cette langue. En vue de cela, nous, en tant qu’enseignants de cette langue, sommes alors invités à nous poser explicitement la question de la place du français dans l’enseignement supérieur, en particulier pour les étudiants inscrits dans le cursus linguistique. Comment mettre en place une certification des compétences en cette langue ? Quelle politique linguistique pour les universités ? Quelle cohérence dans l’offre de formation et la réalité de pratique des professeurs ? Quelles compétences privilégier ? Les réponses à toutes ces questions font l’objet de cette communication.

 

Mary-Noëlle Ethel EZEH, Thérèse U. OKEKE
Anambra State University

Le défi de promouvoir le français à travers le cours général (GST)
dans les universités nigérianes

Le système éducatif est un moyen sûr pour la promotion d’une langue. C’est pourquoi, la politique nationale de l’éducation nigériane (NPE 2004) a déclaré le français comme matière obligatoire au cycle primaire et au cours des trois premières années du cycle secondaire. Par ailleurs, la commission éducative, Nigerian University Commission, exige l’introduction du français et de l’arabe en option au cours général (GST), mais également l’enseignement du français comme discipline non linguistique dans les universités nigérianes. En effet, le Nigéria a pris conscience de l’importance de cette langue et soutient sa promotion par des lois éducatives. Cependant, malgré des réglementations officielles encourageantes, la mise en pratique de l’enseignement du français comme discipline non linguistique s’avère problématique et aléatoire. L’objectif de cette étude est de relever le défi de l’apprentissage du français comme discipline non linguistique dans les universités nigérianes. L’étude met en valeur les apports pratiques de cette manière d’enseigner le français, ainsi que le besoin de la soutenir par des moyens humains, financiers et techniques pour un service plus bénéfique dans la promotion de la langue française

 

Sanni Mashood ADENIYI
Nigeria French Language Village, Adjara-Badagry

Programme de Diploma / Module au Village Français du Nigéria :
un véritable pré acquis pour la licence (nigériane) en français

Avec l’adoption du français comme langue seconde au Nigéria, il est évident que cette langue s’achemine vers sa gloire dans le système éducatif du pays. Néanmoins un élève nigérian qui ambitionne de poursuivre la filière du français à l’université se voit handicapé à cause du manque de base solide. Or la licence à l’université exige que l’étudiant suive chaque semestre, les cours de grammaire, de phonétique, de littérature africaine et française, de culture et civilisation française qui exigent une connaissance de base importante en langue. C’est certainement pour pallier le déficit constaté chez les étudiants en connaissance langagière de départ que les universités nigérianes organisent des cours de l’année préliminaire de français dont les contenus dépendent de chaque université. Par contre, les cours intensifs pré-licence de «Diploma / Module» au Village Français constituent un atout particulier qui permet aux étudiants d’atteindre des objectifs linguistiques et socioculturels pouvant leur donner une base assez solide avant d’entreprendre le cursus de la licence. À travers les expériences que nous avons vécues au fil des ans en enseignant ces cours, nous allons montrer, dans cet article que ce programme au VFN, est très riche et qu’il constitue à notre avis, un véritable pré-acquis.

 

Musilum GARBA


L’inadéquation grammaticale dans l’enseignement de la grammaire
dans les classes de français au Nigéria

La grammaire est l’ensemble des règles morphologiques et syntaxiques guidant respectivement la formation des mots et des phrases d’une langue donnée. Ces phrases sont formées à l’aide des mots grammaticaux communément appelés parties du discours dans toutes les langues naturelles. Lorsque les règles qui gouvernent la formation des mots et la structure grammaticale, à savoir : Sujet – Verbe – Complément ne sont pas respectées par les enseignants de la langue, on parle alors d’inadéquation grammaticale dans les classes de langues modernes.

 

Samuel Tuesday OWOEYE
Department of Languages, Covenant University, Nigeria

La suffixation en –eur agentif :
peut-on mieux générer ses règles de construction des lexèmes ?

Dans cet article, nous étudions la capacité de blocage morphologique du suffixe agentif en –eur du français. Quatre autre suffixes agentifs en – ant, -ier, -iste et –ier - considérés synonymes du suffixe –eur du point de vue syntaxique et sémantique sont aussi mis en vigueur. Pour exécuter l’étude nous constituons un corpus dictionnairique qui consiste en un large nombre de noms d’agent construits à partir des cinq suffixes. Dans la dernière analyse, nous trouvons que la suffixation agentive en –eur est fortement capable de bloquer beaucoup de constructions potentielles par ses suffixes concurrents malgré la résistance morphologique poussée par chacun des derniers.

 

Voudina NGARSOU
Department of French, Ahmadu Bello University, Zaria

Problèmes de terminologie en traduction :
le cas des anglicisants francophones à l'Université Ahmadu Bello de Zaria

Cet article se propose d’examiner et d’expliquer les problèmes de terminologie dans la pratique traduisante chez les anglicisants francophones en année d’immersion linguistique à l’Université Ahmadu Bello de Zaria à la lumière d’expériences et d’observations. Les problèmes qui se posent à ces anglicisants sont relatifs aux termes qui se rapportent aux filières et à l’organigramme administratif de cette institution. Nous remarquons également que l’absence de connaissances de l’univers conceptuel académique chez ces étudiants en est la cause et se manifeste souvent sous forme de ce qu’on appelle communément “Franglais” qui n’est rien d’autre que le résultat de la combinaison du français et de l’anglais dans l’expression orale ou écrite.

 

Ibrahim Dasuki DANBABA
Department of French, Ahmadu Bello University, Zaria

Les problèmes pratiques de la traduction littéraire :
le cas de la traduction en français de Magana Jari Ce

La traduction littéraire fait cas de problèmes qui dépassent de loin les problèmes théoriques de la traduction. Nous ne nions pas l’existence des problèmes théoriques de la traduction, mais nous considérons que les problèmes pratiques ne sont pas non plus des moindres. En effet, dès qu’on évoque les problèmes théoriques de la traduction, on s’installe dans le domaine controversé de la pratique. voilà ce que cherche à établir cette étude en considérant les problèmes de fidélité et de style comme des problèmes pratiques de la traduction littéraire en se référant au cas de Magana Jari Ce.

 

Rita MEBITAGHAN, Jiff MOKOBIA
Department of Languages & Linguistics, Delta State university, Abraka

Une étude de la traduction de l’anglais pidgin dans le roman nigérian

L’anglais pidgin qui, auparavant caractérisait les analphabètes, est devenu le langage des évolués, il s’emploie très souvent dans la presse ainsi que dans la littérature nigériane. En ces jours de globalisation, la traduction peut devenir un des moyens de projeter le Nigéria sur la scène internationale; or la traduction du roman nigérian se complique davantage à cause de l’emploi de l’anglais pidgin et d’autres créations esthétiques par les auteurs. Jusqu’ici, les traducteurs du roman nigérian traduisent l’anglais pidgin de manières différentes; ceci nous amène à étudier sa traduction dans quelques romans. Nous espérons que nos commentaires aideront à résoudre le problème que pose l’anglais pidgin dans la traduction du roman nigérian.

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LA REVUE DES ÉTUDES FRANCOPHONES DE CALABAR
CALABAR JOURNAL OF FRANCOPHONE STUDIES
Vol. 8. N° 1 (Août 2009)

La traduction pédagogique : la didactique des faux amis,
Evariste Odoh ---------- 1-15

L’emploi des documents authentiques dans la classe de français,
Emmanuel Okom ---------- 16-29

La quête de soi par le processus d’individuation dans Désert de J.M.G. Le Clézio,
Ijeoma Madueke ---------- 30-44

Évaluation de la production orale des apprenants du FLE au cours secondaire : quoi évaluer et comment l’évaluer ?
Segun Afolabi ---------- 45-65

Aspects tragiques de Bonjour tristesse de Françoise Sagan,
Onuoha, Linda ---------- 66-79

L’éducation sociale pour la bienséance chez Birago Diop,
Gabriel Y. Abaa ---------- 80-100

Littérature d’enfance et de jeunesse : enjeu pour le Nigéria d’aujourd’hui et de demain,
Uzoho, Chioma, F. ---------- 101-121

Les langues dans la communauté pidginophone nigériane : qui parle quoi, à qui, quand et pourquoi ?
G. O.Simire ---------- 122-161

L’image féminine dans Moi, Tituba... sorcière noire de Salem de Maryse Condé,
Ngozi Ogbodo ---------- 162-175

Le péché et la punition : étude critique de Thérèse Raquin d’Émile Zola,
Alfred Akawe Torkula ---------- 176-187

Étude psychanalytique de Un chant écarlate de Mariama Bâ et de Tu t’appelleras Tanga de Calixthe Beyala,
Justina Okoye ---------- 188-211

 

LA REVUE DES ÉTUDES FRANCOPHONES DE CALABAR
CALABAR
JOURNAL OF FRANCOPHONE STUDIES

Vol. 9. N° 1 (Août 2010)

Caractérisation du vécu socio-psychologique de l’après génocide dans L’ombre d’Imana, voyages jusqu’au bout du Rwanda de Véronique Tadjo,
Carole Njiomouo Langa ---------- 1-30

De l’intraductibilité de du Bellay à la traductibilité de Seleskovitch et de Lederer,
Isidore P. Ekpe ---------- 31-55

Le français de spécialité:garant de la survie du programme de "Bachelor’s degree" en français au Nigeria et comment s’y prendre,
Mike T. U. Edung et Peter Nyah ---------- 56-76

Le français et le développement des langues nationales (locales) : un examen du fonctionnement des prépositions Igala,
Andrew Attah Illah ---------- 77-87

Du mythe à la tragédie : une étude d’Antigone de Jean Anouilh,
D. O. Fiki-George ---------- 88-111

Le phénomène du matérialisme dialectique dans Racines de l'Union africaine de Jean-Emmanuel Pondi,
Samson Fabian Nzuanke ---------- 112-126

Les écarts de négation comme variété langagière : étude linguistique de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline,
Doris L. Obieje ---------- 127-142

L’écriture féminitudiste de Calixthe Beyala,
Peter Nyah ---------- 143-156

L’implicité comme facteur de compréhension de la poésie,
Nchedo A. Ukwueze ---------- 157-170

L’hétérolinguisme dans Uwaoma et le beau monde d’Ifeoma Onyeme lukwe,
Amina Ruth Swanta ---------- 171-191

Poésie et traduisibilité
Nwanne Felix-Emeribe ---------- 192-208

Un regard critique sur l’attribution du genre des noms en français,
J. O. K. Alabi ---------- 209-217

Les problèmes consonantiques chez un Oro francisant,
Udung Nkoyo Dominic  ---------- 218 - 230

L’image de la femme dans le roman africain : un  commentaire sur The Stillborn de Zaynab Alkali,
Bassey Oben  ---------- 231 - 244

 

LA REVUE DES ÉTUDES FRANCOPHONES DE CALABAR
CALABAR JOURNAL OF FRANCOPHONE STUDIES
Vol. 10. N° 1 (Août 2011)

Mongo Béti – pour une authentique mémoire de l’homme et de son œuvre,
Chris Michael Kuju ---------- 1-25

Les deux intrigues de Ville cruelle d’Eza Boto,
Ndongo Kamdem Alphonse ---------- 26-38

Remember Mongo Beti : cinquante ans d’activité littéraire d’un écrivain en dissidence,
Ramonu Sanusi ---------- 39-52

L’appréciation critique dans la traduction littéraire : le cas de Le Pauvre Christ de Bomba de Mongo Béti,
Salaudeen Ibrahim Adedeji ---------- 53-64

Du “Mongo gaulois” au véritable Mongo Béti : démystification de l’esthétique bétienne,
Saah Nengou Clotaire ---------- 65-94

Béti et le choix du registre de langue,
Tijani Y.Oladejo ---------- 95-103

Voyage, fuite et exil dans l’œuvre de Mongo Béti,
Bassey Oben ---------- 104-126

L’imaginaire camerouno-nigérian dans Onitsha et L'Africain de Jean-Marie Gustave le Clézio, un recyclage des fraternités interrompues,
Raymond Mbassi Atéba ---------- 127-155

L’ennui chez Gustave Flaubert,
Onyishi Martina ---------- 156-170

Le personnage de la femme chez Birago Diop,
Gabriel Yegh Abaa ---------- 171-189

Leçons pertinentes de la réussite de la grève des cheminots dans Les Bouts de bois de Dieu de Sembène Ousmane,
Tartule Tijah ---------- 190-210

Révolte et engagement dans La Révolte d’Affiba de Régina Yaou,
Ante James Eteka ---------- 211-221

Les espoirs perdus d’Unimna Angrey : coup de théâtre, lueur d’espoir,
Ndongo Kamdem Alphonse et Peter Nyah ---------- 222-234

Évolution de études françaises au Nigeria,
Udofe Angela Patrick ---------- 235-242

La langue française et la diplomatie internationale,
Udofia, Samuel Jacob et Udofe, Angela Patrick ---------- 243-252

La linguistique et la grammaire : quels rapports ?
E. M.Onumajuru ---------- 253-270

 

 

LA REVUE DES ÉTUDES FRANCOPHONES DE CALABAR
CALABAR JOURNAL OF FRANCOPHONE STUDIES
Vol. 11. N° 1 (Août 2012)

Le français face au chinois au Nigeria contemporain,
Doris Laruba Obieje et Raufu Adebiyi Adebisi ---------- 1-23

À propos d’un bilinguisme étatique (anglais- français) au Nigeria,
Ebong Offiong Erete ---------- 24-43

Le Nigeria et l’Afrique francophone : parallélisme d’une rivalité imaginaire,
Samson Fabian Nzuanke ---------- 44-71

Le portrait des soldats dans La Parenthèse de sang de Sony Labou Tansi,
Tunji Adegboye ---------- 72-93

Francophonie et mélanges linguistiques,
Voudina Ngarsou ---------- 105

Le génocide burundais et le rôle du néocolonialisme : une étude de La Guerre du juste de Patrice Gahungu Ndimubandi,
Njoku Anthony ---------- 106-124

La paratextualité dans le nouveau roman : un examen des titres de quelques romans d’Alain Robbe-Grillet et de Michel Butor,
Austin Stephen Moye ---------- 125-137

La dirigeante par quelques leaders africains : malédiction ou bénédiction ?
Obi Esther E. et Anjugu Taimako ---------- 138-155

Traduire les proverbes : problèmes d’objets et de concepts culturels,
Virginie Ekwere ---------- 156-165

 

Date de dernière mise à jour : 17/10/2016